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AVIS : Moi, ce que j'aime, c'est les monstres tome 1 - Emil Ferris

Publié le par Nik'talope

Ma chronique sur Instagram est ici !

 

     Je n'avais pas prévu de lire ce roman graphique, à la place je devais lire des BD beaucoup plus courtes. C'est ma mère qui, en entendant parler de ma semaine spéciale bandes-dessinées m'a proposer ce monstre de 416 pages bien fournies... j'ai eu quelques contre-temps, alors j'ai mis quatre jours à le lire. En tout cas, c'était une super découverte !smiley

 

Moi, ce que j'aime, c'est les monstres de Emil Ferris, Monsieur Toussaint Louverture, 2018, 416 pages

 

De quoi ça parle ?

 

     En 1968, Karen a dix ans et est obnubilée par les monstres. Quand sa voisine meurt dans des circonstances douteuse, elle décide de mener l'enquête. Mais la vie d'un petit monstre au milieu de Chicago est bien rempli !

 

Mon avis

 

     J'ai vraiment eu l'impression de lire le journal intime d'une jeune artiste, encore enfant. De la description, oui, il y en a beaucoup d'écrite... mais le dessin vient étayer tout ça d'une façon bien originale et personnelle !surprise Aujourd'hui, on considère qu'un roman graphique est une bande-dessinée très épaisse... pour moi : ÇA, c'est un roman graphique, un mélange parfait et homogène de dessins et écriture, sans rien pour transiter d'un point à un autre. Pas de bulles, ni de planches, seulement des pages garnies de ci et de ça dans un équilibre parfait. Bien sûr, il y a un certain désordre dans celui-ci, mais volontaire : un flot d'idées qui créent une histoire dans le vif, des pensées collées sur le papier en images et en mots dans un cahier (sacré cahier : 416 pages !laugh). Ça fait brouillon, certes, mais aussi réel, et ça fait surtout parti du style de l'auteure (j'aime bien moiyes).

     Dans la quatrième de couverture, il est écrit «  un kaléidoscope brillant d'énergie et d'émotions ». Je ne vois pas ce que je peux dire de plus. C'est juste incroyablement élaboré, beau et prenant.yes

 

Pourquoi j'ai voulu le lire ?

 

     Défi n°29 : lire une bande-dessinée. Et dans le cadre de ma semaine BD : une semaine complète à ne lire que des BD !

 

La 4eme de couverture est ici :

 

    Journal intime d'une artiste prodige, Moi, ce que j'aime c'est les monstres est un kaléidoscope brillant d'énergie et d'émotions, l'histoire magnifiquement contée d'une fascinante enfant au cœur du Chicago en ébullition des années 1960. Dans cette œuvre magistrale, tout à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien infiniment personnel entre un expressionnisme féroce, les hachures d'un crumbs et l'univers de Maurice Sendak.

 

« Emil Ferris est une des plus grandes artistes de bande dessinée de notre temps. »

- Art Spiedelman

 

 

Genre : Roman graphique contemporain

 

Étiquettes :

Fantastique – bande-dessinée – autobiographie – comics – roman graphique – enquêtes – écrivain femme – monstre – art – différence – enfance – Chicago – horreur – nazisme – seconde guerre mondiale – famille – prostitution – meurtre – États-Unis – littérature américaine

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